Myocardites multiloculaires

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EXEMPLE DE FORME ÉTENDUE MULTILOCULAIRE, A CARACTERE FAMILIAL

Atteinte chez la mère, avec anomalie de la contraction segmentaire

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Signes de myocardite multiloculaire avec nappes d’hypersignal sous épicardique prédominant dans les parois antérieure et inférieure. On note une discrète hypokinésie de la paroi antérieure médiane. Cette patiente de 38 ans est la mère du patient de 16 ans présenté ci-dessous (même virus en cause, vraisemblablement).

Atteinte chez le fils

Absence d’hypersignal STIR et hypersignal post-gadolinium = lésion ancienne (sans oedeme résiduel)

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Ciné STIR Rehaussement tardif post-gadolinium

Jeune patient de 16 ans ayant présenté des douleurs thoraciques aigues avec modifications ECG et élévation enzymatique significative. Coronarographie normale. Signes inflammatoires résolutifs. Les séquences STIR pondérées T2 (sensibles à l’oedème tissulaire) ne montrent aucune anomalie alors que les séquences T1 post gadolinium (PSIR et 3D) révèlent de multiples lésions tissulaires sous épicardiques antérieures et inférieures, typiques de myocardites. On note une hypokinésie du septum distal.

Evolution, 6 mois plus tard chez le même patient

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Pas de changement significatif comparativement à l’examen précédent : persistance de larges plages multiloculaires d’hypersignal post-gadolinium et hypokinésie du septum distal.
Les lésions de myocardites étendues laissent des séquelles nettes mais les plus petites lésions régressent sensiblement (rétraction de la zone fibreuse) et significativement plus que les cicatrices ischémiques dans les mois qui suivent l’accident aigu. Pour Codreanu 2007 [1], sur un suivi de 8 mois, les lésions de myocardites régressent de 65±17% tandis que les lésions d’infarctus regressent de 18±23%.

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