CIA ostium secundum

Aspect typique de large CIA ostium secundum

Image:croquis_cia_o2.jpg Les CIA ostium secundum constituent les formes les plus fréquentes (environ 70% des CIA).Elles siègent à l’emplacement de la fosse ovale et sont généralement centrale et isolées.
Image:courbe_flux_Ao_scha.jpg Image:courbe_flux_AP_scha.jpg
Image:courbe_flux_cia_scha.jpg Quantification d’un shunt de CIA chez une jeune femme de 24 ans avec large CIA ostium secundum centrale.A) mesure du flux aortique (Qs=58 ml),

B) mesure du flux pulmonaire (Qp=175 ml). Le rapport de débit Qp/Qs est ici important, de l’ordre de 3.

C) le débit de shunt peut aussi être mesuré directement dans l’orifice de CIA. Ce flux est biphasique avec une composante systolique prédominante. La comparaison entre la mesure directe et la différence Qp-Qs donne une indication sur la qualité et la fiabilité des quantifications (bonne concordance ici).

Pile axiale étagée à la recherche d’un éventuel RVPA

L’examen IRM a montré des cavités cardiaques droites dilatées. La mesure du rapport Qp/Qs a revelé une valeur nettement > 1.3 et un defect intracardiaque, en l’occurrence une large CIA O2, a été mise en évidence. La découverte d’un shunt intracardiaque ne doit cependant pas faire oublier de rechercher un possible RVPA associé.

Trois méthodes complémentaires sont utilisables pour rechercher un RVPA :
1) comparaison entre les mesures de débit Qp-Qs d’une part et mesure directe du flux de CIA d’autre part (cf: supra).
2) acquisition d’une pile de coupes axiales jointives (ou se chevauchant légèrement) en écho de gradient ou en SSPF (pondération ‘vasculaire’) pour s’assurer que les 4 veines pulmonaires se drainent normalement dans l’oreillette gauche, comme l’illustre la figure ci-contre.
3) angio-IRM avec injection de gadolinium, qui est la meilleure technique pour ‘balayer’ l’ensemble du volume pulmonaire à la recherche d’un trajet veineux pulmonaire aberrant comme un drainage vers le tronc veineux innominé ou vers la veine cave inférieure par exemple.

Piège : pseudo jet de shunt trompeur

La cartographie des flux – comme l’écho-doppler couleur – est la modalité d’imagerie idéale, très sensible, pour objectiver les jets de shunt pathologiques. Il importe toutefois de ne pas se laisser abuser par des aspects trompeurs liés à des jets physiologiques pouvant mimer des shunts, comme l’illustre l’exemple ci-dessous.

La boucle ciné à gauche montre un exemple de jet trompeur en imagerie de phase, horizontal, légèrement oblique vers le haut, pouvant en imposer pour un shunt gauche droite. En l’occurrence, le jet correspondant aux lignes de flux sombres provient ici d’un flux de retour veineux cave inférieur se réfléchissant contre la partie basse d’un assez volumineux anévrisme du septum interauriculaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *