Tagging et cardiopathies ischémiques
Détection de l’ischémie
Dans le bilan des douleurs thoraciques, le tagging sous IRM de stress (dobutamine à forte dose) aide à identifier les sténoses coronaires significatives (Kuijpers 2003 [1]), et améliore les performances diagnostiques par rapport à l’analyse visuelle simple du mouvement (Kuijpers 2005 [2], Strach 2006 [3], Korosoglou 2009 [4]). La rotation apicale est accentuée sous dobutamine et diminue en cas d’ischémie expérimentale (Helle Valle 2005 [5]).
Infarctus
Le strain est diminué dans les territoires infarcis (Mewton 2008 [6]) et l’altération du strain est supérieure à l’altération de l’épaississement pariétal pour discriminer le myocarde infarci du myocarde sain (Gotte 2002 [7]). Les perturbations de la rotation apicale dans le territoire infarci, sont moins discriminantes que les perturbations du raccourcissement circonférentiel (qui s’inverse) et ont été étudiées par Helle-Valle 2009 [8].
Viabilité
Pour l’étude de la viabilité le tagging s’est également révélé intéressant, sous dobutamine à faible dose (Geskin 1998 [9], Croisille 1999 [10], Saito 2000 [11], Bree 2006 [12]) et même à l’état basal grâce aux cartes de z-score Cupps 2008 [13].
Accessoirement, les marques de tagging peuvent également contribuer au diagnostic de thrombus intracardiaque