AUTRES EXEMPLES DE L’EFFET D’ALIASING EN CARTOGRAPHIE DES FLUX
L’effet d’aliasing peut toutefois trouver un certain intérêt en cartographie des flux in-plane (où la quantification n’est pas réalisable avec tous les appareillages). L’apparition d’un repliement dans le flux indique en effet la zone pour laquelle la vitesse excède le seuil d’encodage. On peut alors apprécier l’étendue du désordre hémodynamique et, en répétant la séquence avec plusieurs vitesses d’encodage progressives, on peut même estimer la vitesse maximale du jet (lorsque l’aliasing disparait) et ainsi le gradient éventuel (cf: Bernouilli simplifié : Gmax = 4.V.V, avec Gmax en mmHg et V en m/s). Ce principe est également mis à profit avec la méthode PISA pour quantifier les insuffisances valvulaires mais la transposition en IRM n’a pas été étudiée.
Illustration chez un patient avec CIA ostium secundum
Incidence sagittale oblique ne montrant pas de defect ni de jet de shunt notable. | Même incidence, images de phase après encodage des vitesses en antéro-postérieur à ±1m/s. Jet de shunt horizontal aliasé traduisant la CIA. | Incidence ‘4 cavités’, images de phase avec un encodage similaire (antéro-postérieur à ± 1m/s). On retrouve le jet de shunt de CIA dans l’OD, également aliasé. |
Illustration dans un cas de coarctation aortique