IRM DES ATTEINTES PERICARDIQUES – ELEMENTS A RETENIR
– La péricardite (inflammation) et la myopéricardites sont objectivées grâce au rehaussement du signal des feuillets péricardiques après injection de gadolinium.
– Epanchements liquidien = hyposignal T1 et hypersignal en écho de gradient ciné.
– L’écrasement cyclique de la paroi de l’OD n’est pas un signe de tamponnade mais la perte de compliance de la VCI (temps réel en inspiration) est un signe de mauvaise tolérance hémodynamique.
– Hémorragies péricardiques = signal hétérogène dans toutes les pondérations.
– L’IRM est utile dans la recherche étiologique d’un épanchement (tumeurs).
– Il est facile de distinguer liquide et tissu graisseux en IRM.
– Péricarde > 4 mm, en hyposignal T1 et hyposignal en écho de gradient ciné, signe un épaississement pathologique.
– L’IRM ne peut pas différencier fibrose et calcification et le rôle du scanner est crucial dans les épaississements péricardiques (calcifications).
– Epaississement péricardique (anatomie) ne signifie pas constriction (physiopathologie) dont le diagnostic repose sur la recherche d’un couplage ventriculaire pathologique (temps réel en inspiration).
– Les métastases cardiaques et péricardiques sont beaucoup plus fréquentes que les tumeurs primitives (dont la principale est l’angiosarcome).